Nous avons choisi de cultiver en agriculture biologique (AB) car nous souhaitons proposer des légumes sains (sans produits chimiques de synthèse) et savoureux.
Le cahier des charges de l’AB garantit des conditions de production favorisant la santé du consommateur, du producteur et de leur environnement.
- Pas d’utilisation d’engrais chimiques
- Pas d’utilisation de produits de traitement de synthèse
- Pas d’utilisation de désherbant chimique
- Rotation des cultures
Le désherbage

Nos cultures sont désherbées à la bineuse tractée, la herse étrille, mais aussi en grande partie à la main et à la binette.

Depuis 4 ans nous paillons certaines cultures avec du vieux foin, du mulch d’herbe réalisé sur place et de la paille bio.

Pour faire face au surcroît de désherbage, nous embauchons un salarié l’été.
Il existe des bâches plastiques biodégradables qui se fixent sur le sol, puis que l’on perce pour planter. Cela permet de diminuer considérablement le travail de désherbage. Mais elles sont fabriquées notamment à partir de maïs. Pour des raisons d’éthique nous ne les utilisons pas. Il nous paraît illogique de travailler avec des plastiques issus de cultures et d’autant plus de l’agriculture conventionnelle.
Pour que les plantes soient en bonne santé et peu sensibles aux maladies : la prévention!
- nous choisissons des variétés rustiques et adaptées au climat local
- nous fertilisons modérément, avec du fumier composté, des effets d’engrais verts introduits dans la rotation, les paillages organiques
- nous utilisons des extraits fermentés de prêle et d’ortie pour stimuler et renforcer les défenses des plantes si besoin.
Cela nous permet de ne pas intervenir avec des insecticides totaux (comme le Spinosad par exemple qui est autorisé par le cahier des charges AB). Ces insecticides tuent aussi les « auxiliaires des cultures » tels que les larves de coccinelle, chrysopes, carabes…ainsi que toute une petite faune inoffensive mais indispensable à l’écosystème.

Pour éviter les attaques d’insectes nous couvrons certaines cultures avec des filets du type « climax » ou « filbio ». C’est le cas pour les carottes, panais, navets, poireaux…

Nos plants de légumes
Nous produisons nos plants. Cela nous permet de proposer des variétés de légumes intéressantes pour leur goût, leur rusticité et leur conservation, et adaptées à notre terroir.


L’arrosage
Lorsque cela est nécessaire, nous irriguons les cultures à l’aide de tuyaux « goutte à goutte ». Cet équipement présente l’avantage d’arroser uniquement le rang et de limiter les pertes par évaporation.
L’inconvénient majeur est de devoir passer beaucoup de temps à déplacer ces fameux tuyaux…

Depuis quelques années, nous devons faire face à des étés de plus en plus secs et chauds. Nous développons beaucoup le paillage organique (foin, herbe, paille) pour éviter l’évapotranspiration et protéger les sols de la surchauffe.
Récolte et conservation
Nos légumes sont cueillis à la main et vendus très frais. Une cave nous permet de conserver naturellement nos légumes d’hiver sans consommer d’énergie et sans provoquer de choc thermique pour les légumes.

Pour aller plus loin
La terre ne reste jamais nue en hiver. Lorsque les cultures sont terminées, nous semons un couvert végétal de phacélie ou de seigle. Cela conserve et améliore la fertilité et la structure du sol et évite l’érosion hivernale due aux pluies. Ces couverts empêchent également le ruissellement responsable du colmatage et de la pollution des rivières. Ce n’est pas fini ! Cela évite aussi le lessivage responsable de la pollution des nappes phréatiques.


Nous préservons et replantons les haies.
Nous re-créons et préservons les espaces réservoirs de biodiversité: mares, prairies humides, ripisylve…
Quelques travaux à la ferme